Il y a encore peu de temps, je ne savais même pas que ça existait. Les logiciels d'écriture, c'est quoi ? Pour écrire, il fallait jusqu'à présent un stylo et du papier, ou un ordinateur avec traitement de texte, et puis c'est tout ! Après, de l'inspiration, du travail, du temps, de l'énergie, des ingrédients flous et non mesurables, mais côté matériel, rien de bien sorcier.
Et puis je me suis inscrite au MOOC DraftQuest, intitulé Ecrire une oeuvre de fiction (saison 5). Sur un coup de tête. Pour voir. Voir d'abord les vidéos animées par Martin Winckler. Voir ce que pouvait apporter une communauté d'"écrivants" (c'est le terme ad hoc) du point de vue de la stimulation et de l'aide. Faire aussi les exercices proposés par David Meulemans, l'éditeur des Forges de Vulcain à l'origine de ce MOOC. Et vu qu'il a déjà refusé trois de mes textes, je me disais que j'avais beaucoup à apprendre de lui, sachant aussi qu'il a publié le très beau Une bouche sans personne, de Gilles Marchand. Bref, peu d'attentes et beaucoup de curiosité. Le défi : écrire un peu TOUS LES JOURS, ne serait-ce que 15 minutes.
Et c'est là que j'ai découvert les logiciels d'écriture, dans mes échanges avec les autres Mooceurs. D'abord Scribbook, élaboré par un des participants, qui m'a séduite, mais qui n'est pas encore assez facile d'utilisation pour moi. Et puis ensuite, après deux ou trois essais avec d'autres qui ne m'ont pas assez satisfaite pour que je les cite (je ne me souviens plus de leurs noms), j'ai trouvé Scrivener. Et en même temps, un début de formation gratuite qui lui est consacré, et que j'ai suivie, sérieusement, parce que je me suis vite rendu compte que sinon je serais vite larguée. Il faudrait que je fasse un jour la formation complète, mais je n'ai pas encore les moyens.
Alors, Scrivener, ça change quoi ? Et bien pas mal de choses : la première, c'est que ça permet de ne pas écrire de façon linéaire, et de s'y retrouver malgré tout. On peut commencer plusieurs chapitres en même temps, en laisser tomber un pour en continuer un autre, et les dossiers sont toujours parfaitement rangés et en plus visualisés en permanence. La deuxième : on peut élaborer des fiches personnages, avec toutes les caractéristiques dont on a besoin, genre date de naissance et couleur des yeux, lien de parenté avec les autres protagonistes, et autres détails que l'on peut oublier, et que l'on a à portée d'yeux dès qu'on en a besoin. La troisième, on a un endroit où noter en vrac les idées qui nous viennent, sans fermer ce qu'on est en train d'écrire... Bref, je ne peux pas tout vous énumérer, mais en gros c'est comme si on avait un grand cahier où on note tout dans le désordre et où ça se classerait presque tout seul.
Bon, je ne dis pas que c'est indispensable, mais franchement, une fois qu'on a commencé à s'en servir, c'est une vraie aide, et ça peut se transformer à tous moments en un document Word présenté de façon classique pour envoyer à son éditeur. Je continue donc à l'utiliser, et je ne suis sans doute pas près d'arrêter. Quant au MOOC, je vous en reparlerai une prochaine fois, car ça aussi, c'est une très belle expérience !
Et puis je me suis inscrite au MOOC DraftQuest, intitulé Ecrire une oeuvre de fiction (saison 5). Sur un coup de tête. Pour voir. Voir d'abord les vidéos animées par Martin Winckler. Voir ce que pouvait apporter une communauté d'"écrivants" (c'est le terme ad hoc) du point de vue de la stimulation et de l'aide. Faire aussi les exercices proposés par David Meulemans, l'éditeur des Forges de Vulcain à l'origine de ce MOOC. Et vu qu'il a déjà refusé trois de mes textes, je me disais que j'avais beaucoup à apprendre de lui, sachant aussi qu'il a publié le très beau Une bouche sans personne, de Gilles Marchand. Bref, peu d'attentes et beaucoup de curiosité. Le défi : écrire un peu TOUS LES JOURS, ne serait-ce que 15 minutes.
Et c'est là que j'ai découvert les logiciels d'écriture, dans mes échanges avec les autres Mooceurs. D'abord Scribbook, élaboré par un des participants, qui m'a séduite, mais qui n'est pas encore assez facile d'utilisation pour moi. Et puis ensuite, après deux ou trois essais avec d'autres qui ne m'ont pas assez satisfaite pour que je les cite (je ne me souviens plus de leurs noms), j'ai trouvé Scrivener. Et en même temps, un début de formation gratuite qui lui est consacré, et que j'ai suivie, sérieusement, parce que je me suis vite rendu compte que sinon je serais vite larguée. Il faudrait que je fasse un jour la formation complète, mais je n'ai pas encore les moyens.
Alors, Scrivener, ça change quoi ? Et bien pas mal de choses : la première, c'est que ça permet de ne pas écrire de façon linéaire, et de s'y retrouver malgré tout. On peut commencer plusieurs chapitres en même temps, en laisser tomber un pour en continuer un autre, et les dossiers sont toujours parfaitement rangés et en plus visualisés en permanence. La deuxième : on peut élaborer des fiches personnages, avec toutes les caractéristiques dont on a besoin, genre date de naissance et couleur des yeux, lien de parenté avec les autres protagonistes, et autres détails que l'on peut oublier, et que l'on a à portée d'yeux dès qu'on en a besoin. La troisième, on a un endroit où noter en vrac les idées qui nous viennent, sans fermer ce qu'on est en train d'écrire... Bref, je ne peux pas tout vous énumérer, mais en gros c'est comme si on avait un grand cahier où on note tout dans le désordre et où ça se classerait presque tout seul.
Bon, je ne dis pas que c'est indispensable, mais franchement, une fois qu'on a commencé à s'en servir, c'est une vraie aide, et ça peut se transformer à tous moments en un document Word présenté de façon classique pour envoyer à son éditeur. Je continue donc à l'utiliser, et je ne suis sans doute pas près d'arrêter. Quant au MOOC, je vous en reparlerai une prochaine fois, car ça aussi, c'est une très belle expérience !
Merci pour cet article Cathy. C'est marrant parce que justement, mon choix a été inverse. J'ai essayé Scrivener et j'ai trouvé ça trop compliqué. Et quand j'ai découvert Scribbook, j'ai eu un coup de coeur. J'ai tout de suite adhéré à l'architecture, à l'humour de Jonathan. Mais surtout j'ai réussi à avancer sur l'architecture de mon récit comme jamais avant. Alors c'est encore incomplet mais Jonathan bosse pour ajouter des fonctionnalités petit à petit (logiciel gratuit - pour l'instant -- il travaille dessus bénévolement). Mais c'était intéressant d'avoir ton retour sur Scrivener parce que j'en entends beaucoup de bien ! ;)
RépondreSupprimerMerci Sofia ! Mon avis est valable à l'instant T, mais je ne demande qu'à changer pour Scribbook, qui avec un accès en ligne est vraiment très tentant : donc je suis les évolutions de près, et je m'y mettrai sans doute un jour...et ferai un billet de blog à ce sujet, bien sûr... même si je suis très peu lue !
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