Donner un titre de chapitre : longtemps je me suis très moyennement intéressée à la question. Et puis je crois que c'est en lisant un livre de John Irving, avec des titres de chapitres à rallonges, que ça a fait tilt ! On se souvient tous (ou pas !) des titres de chapitres du Candide de Voltaire, comme : Comment Candide fut élevé dans un château, et comment il fut chassé d’icelui. Ou encore : Tempête, naufrage, tremblement de terre, et ce qui advint du docteur Pangloss, de Candide et de l’anabaptiste Jacques.
En fait, il s'agit à chaque fois d'une petite histoire dans l'histoire, juste pour donner envie au lecteur de continuer, lui mettre l'eau à la bouche, et le prévenir succinctement de là où il met les pieds.
L'idée m'a bien plu, et j'ai utilisé le même procédé dans mon roman "La nuit des éventails", en un peu moins explicite pour garder un peu plus de mystère. Parce qu'en fait, à quoi sert un titre de chapitre ? Pourquoi ne pas tout simplement leur octroyer un simple numéro par ordre chronologique, ce qui a le mérite d'être facile et cohérent ? Et bien parce que quand on écrit, on aime écrire, et on écrit tout ce qui peut s'écrire ! Trouver un titre est un exercice que les romanciers et les littéraires adorent, en général. D'ailleurs, les titres sont une source d'inspiration en atelier d'écriture : trouver un titre à un texte donné, rédiger un texte à partir d'un titre donné, mettre en relation un titre et un texte, etc... Donc, trouver des titres de chapitres, et bien ça fait tout simplement partie du processus d'écriture d'un roman.
Du coup, maintenant, je me creuse la tête pour nommer mes chapitres. Dans mon roman en cours, j'ai réutilisé la technique "eau à la bouche" : mais les mots employés y sont encore plus allusifs, moins directs, ils servent juste à donner une direction, à évoquer une idée ou une ambiance. Et de plus, c'est un plaisir intellectuel de chercher à synthétiser un morceau de l'histoire afin de condenser son contenu tout en laissant planer assez de non-dits ! Bref, les titres de chapitres me semblent aujourd'hui indispensables, ils sont parties intégrantes du roman, et je m'y attaque dès que j'ai terminé un chapitre : oui, parce que j'ai évidemment besoin de savoir ce qui s'y passe pour trouver les mots ad hoc...et ça, je ne le sais jamais à l'avance.
Donc, pour illustrer mon propos, voici quelques titres de chapitres déjà rédigés :
1. Les trous noirs de l'enfance
2. La magie d'un prénom et les pièges du théâtre
3. La poésie des parkings et la tristesse d'une île
Voilà, vous n'en saurez pas plus pour l'instant ! Mais vous pouvez faire des commentaires...
En fait, il s'agit à chaque fois d'une petite histoire dans l'histoire, juste pour donner envie au lecteur de continuer, lui mettre l'eau à la bouche, et le prévenir succinctement de là où il met les pieds.
L'idée m'a bien plu, et j'ai utilisé le même procédé dans mon roman "La nuit des éventails", en un peu moins explicite pour garder un peu plus de mystère. Parce qu'en fait, à quoi sert un titre de chapitre ? Pourquoi ne pas tout simplement leur octroyer un simple numéro par ordre chronologique, ce qui a le mérite d'être facile et cohérent ? Et bien parce que quand on écrit, on aime écrire, et on écrit tout ce qui peut s'écrire ! Trouver un titre est un exercice que les romanciers et les littéraires adorent, en général. D'ailleurs, les titres sont une source d'inspiration en atelier d'écriture : trouver un titre à un texte donné, rédiger un texte à partir d'un titre donné, mettre en relation un titre et un texte, etc... Donc, trouver des titres de chapitres, et bien ça fait tout simplement partie du processus d'écriture d'un roman.
Du coup, maintenant, je me creuse la tête pour nommer mes chapitres. Dans mon roman en cours, j'ai réutilisé la technique "eau à la bouche" : mais les mots employés y sont encore plus allusifs, moins directs, ils servent juste à donner une direction, à évoquer une idée ou une ambiance. Et de plus, c'est un plaisir intellectuel de chercher à synthétiser un morceau de l'histoire afin de condenser son contenu tout en laissant planer assez de non-dits ! Bref, les titres de chapitres me semblent aujourd'hui indispensables, ils sont parties intégrantes du roman, et je m'y attaque dès que j'ai terminé un chapitre : oui, parce que j'ai évidemment besoin de savoir ce qui s'y passe pour trouver les mots ad hoc...et ça, je ne le sais jamais à l'avance.
Donc, pour illustrer mon propos, voici quelques titres de chapitres déjà rédigés :
1. Les trous noirs de l'enfance
2. La magie d'un prénom et les pièges du théâtre
3. La poésie des parkings et la tristesse d'une île
Voilà, vous n'en saurez pas plus pour l'instant ! Mais vous pouvez faire des commentaires...
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