lundi 14 décembre 2015

Journal d'une grossesse littéraire, chapitre 8 : elle s'appelle Salomé !

Bon, n'insistez pas, vous ne saurez rien d'autre. Comme prévu, en laissant reposer, après une nuit de sommeil, une journée de boulot sur tout autre chose que le roman, et bien le fameux personnage qui m'échappait a fini par prendre consistance tout seul. Je ne la vois pas encore physiquement, ça ne saurait tarder, mais elle a une voix, en plus d'un prénom (c'est d'ailleurs ce qu'elle a eu en premier) et elle agit, son caractère se dessine.

Salomé était encore très floue ce matin, mais une petite balade dans la forêt avec les chiens m'a permis de savoir où elle allait entrer en scène pour la première fois (mais non je ne vous le dirai pas). La première rencontre, c'est vachement important. Et du coup, une fois que j'ai su ça, il a fallu que je soigne particulièrement le contexte, et que ça sonne vrai : donc, du coup, recherche d'informations sur le Net, tri dans tout ce que j'avais trouvé, et choix d'un environnement qui me semblait convenir. Salomé arrive donc, elle est là, et elle parle...et elle ne dit pas n'importe quoi !



Elle a d'autant plus d'importance qu'elle interagit avec Rafaël, et que leur relation va être forcément importante pour le roman : là non plus, je ne sais pas encore comment, mais je sais qu'elle est une étape dans le chemin de sa vie. Tout ce qui va se passer entre eux va donc avoir un sens, et il va me falloir progresser subtilement sans plomber ni déflorer la suite du récit (que je ne connais pas !).

Voici donc une nouvelle étape : mais si à chacune d'entre elles je jubile de voir les pages s'ajouter et l'histoire s'enrichir, l'ambiance générale chez moi est plutôt incertitude et malaise : d'abord je ne suis jamais certaine que ce que j'ai écrit va rester tel quel, qu'il ne va pas falloir à un moment donné tout reprendre, tout corriger, tout modifier, et ensuite j'avance toujours à l'aveuglette, tâtant avec circonspection les murs de chaque côté, ignorant la nature du chemin.

Alors bienvenue Salomé, mais finalement tu ne m'aides pas beaucoup !


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