vendredi 4 décembre 2015

Journal d'une grossesse littéraire : chapitre 3. Trouver le titre !

Comment trouver le titre de son roman ?

Bon, il y a des jours comme ça où ça ne vient pas : on n'a pas le temps d'écrire, on n'a pas l'inspiration, on a devant soi une porte fermée, rien ne se débloque. Inutile d'insister. Alors du coup on se dit : tiens, si je cherchais le titre de mon bouquin ? Au moins je ne me serai pas mise pour rien devant mon ordi.

Parce que oui, au fait, comment on fait pour trouver le titre de son roman ?

  • est-ce qu'on l'a dans la tête dès le début ? ça peut arriver, quelquefois c'est le titre qui arrive en premier et même c'est lui qui va générer l'histoire. Mais c'est rare (pour moi en tout cas !)
  • est-ce qu'on tire au sort parmi plein de petits papiers qu'on a mis dans un chapeau ? ça peut être une solution... si on a plein d'idées et qu'elles sont toutes bonnes ! Et ça, ça ne m'est JAMAIS arrivé !
  • est-ce qu'il y a des trucs pour mettre rapidement le doigt sur un titre adéquat, qui interpelle le lecteur et qui soit un bon reflet du contenu ? le titre idéal quoi ! personnellement, je ne connais pas le truc en question. Certains disent que pour que ça marche et que ce soit plus facile, il vaut mieux attendre d'avoir fini le roman avant de lui chercher un titre. Ce qui semble logique et rationnel. Sauf que la création c'est rarement logique et rationnel. Et pour illustrer ce propos, je vais vous raconter une histoire que j'aime bien raconter, d'abord parce qu'elle est vraie, et ensuite parce qu'elle est loufoque et irrationnelle...

Alors voilà : pour mon dernier livre publié, "La nuit des éventails", j'ai commencé à me creuser la tête pour un titre vers le milieu du livre à peu près. Des centaines d'idées défilaient dans ma tête, surtout le soir avant de m'endormir. Rien ne me plaisait vraiment, rien ne s'imposait. Et ça a duré un certain temps, ça devenait compulsif. Une nuit, je me réveille vaguement avec des mots en tête, et je les gribouille sur un carnet à côté de moi, puis me rendors aussitôt. Evidemment, le matin, je relis mes notes, car je ne me souvenais pas de ce que j'avais écrit, et je vois "la nuit des éventails". Vachement joli, je trouve...mais aucun rapport, AUCUN, avec mon histoire. Pourtant, je tenais mon titre, je le savais, même si j'ignorais qui me l'avait soufflé. Donc, qu'ai-je fait ? Et bien je me suis creusé la tête cette fois pour faire coller mon histoire avec ce titre, ce qui m'a obligée à créer d'autres situations, à perfectionner les personnages, à enrichir le roman, tout simplement ! 

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