mercredi 2 décembre 2015

Journal d'une grossesse littéraire, chapitre 1.

Je ne vous tiendrai pas informés au jour près de l'avancement de ma "grossesse littéraire", mais ça m'intéresse de voir comment avance ce nouveau roman en prenant un peu de recul au fur et à mesure sur sa construction. Donc voilà où j'en suis aujourd'hui.

La première phrase annoncée a amorcé toute seule la suite : je ne savais pas du tout où j'allais, mais les mots se sont enchainés presque seuls et du coup une esquisse se dessine doucement, au travers d'un prologue quasiment écrit d'une traite. Ce prologue est écrit à la première personne et au masculin. Oui, c'est une impulsion qui me permettra de ne pas trop me projeter dans le personnage principal, et du coup d'être vraiment dans la fiction, ce que j'ai décidé résolument pour mes écrits à venir, et qui était déjà le cas au moins pour le dernier.



Autre indication : je m'aperçois que je ne peux absolument pas établir de plan, envisager une suite de scènes ou même le canevas d'un récit si je ne suis pas en situation. Comme si le fait d'avoir une feuille et un stylo, ou bien un clavier d'ordi devant moi, était une condition sine qua non pour que les idées jaillissent. Et encore : je pense que c'est en écrivant, en pianotant, que les mots s'enchainent. Ils se génèrent eux-mêmes. Je sais, ça parait fou, mais le pouvoir de décision semble très peu m'appartenir. Je ne dirais pas que je suis un simple instrument, personne ne me dicte ce que j'écris, mais ça s'auto-nourrit, et j'ai juste à choisir telle direction plutôt que telle autre.

Maintenant, je vais laisser ce prologue reposer, comme de la pâte à crêpes, et je m'y remettrai quand je le sentirai, en me donnant comme seule contrainte ce que j'avais déjà testé avec succès pour "La nuit des éventails" : écrire tous les jours, ne serait-ce qu'une phrase.

A bientôt pour la suite du "journal d'une grossesse littéraire" !

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