Phase faste : le roman a pris sa vitesse de croisière, il suit sa route, les mots s'enchainent, je me laisse guider par ce flux mystérieux qui génère l'histoire, qui étaye les personnages, en fait surgir d'autres au détour d'un chapitre... C'est le moment béni où il semble s'écrire tout seul, j'ai juste à poser les doigts sur le clavier et à relire puis corriger, trouver un mot plus juste, une phrase plus dépouillée ou au contraire plus foisonnante.
Ce qui ne veut pas dire que la traversée va être sans surprises : écueils, tempêtes, calme plat, orages, changements de cap, je sais bien que peu de choses me seront épargnées. Mais pour l'heure je profite du vent qui gonfle les voiles, et j'écris, j'essaie de me laisser porter, de ne pas me poser de questions. Parfois ça gite un peu, mais ça fait partie du plaisir, sinon, autant rester à quai.
Le chapitre 3 vient de commencer, Rafaël prend de la consistance, mais il y a encore plein d'incertitudes, on ne peut pas vraiment cerner son personnage, qui, même de moins en moins flou, se perd en contradictions : je l'apprivoise petit à petit, je le fais se confronter à d'autres, certains que je n'avais pas prévus. La langue a trouvé son identité, mais je ne saurais pas la définir, j'espère qu'elle est harmonieuse.
Je ne sais toujours pas si je veux transmettre un message, mais je suis sûre que je veux donner des émotions, toucher, faire vibrer les mots comme on fait glisser un archet sur les cordes d'un violon, éveiller des visions comme on jette des couleurs sur une toile, et continuer le voyage, se laisser voguer, au gré des lettres qui s'assemblent. Je me souhaite donc bon vent !
Ce qui ne veut pas dire que la traversée va être sans surprises : écueils, tempêtes, calme plat, orages, changements de cap, je sais bien que peu de choses me seront épargnées. Mais pour l'heure je profite du vent qui gonfle les voiles, et j'écris, j'essaie de me laisser porter, de ne pas me poser de questions. Parfois ça gite un peu, mais ça fait partie du plaisir, sinon, autant rester à quai.
Le chapitre 3 vient de commencer, Rafaël prend de la consistance, mais il y a encore plein d'incertitudes, on ne peut pas vraiment cerner son personnage, qui, même de moins en moins flou, se perd en contradictions : je l'apprivoise petit à petit, je le fais se confronter à d'autres, certains que je n'avais pas prévus. La langue a trouvé son identité, mais je ne saurais pas la définir, j'espère qu'elle est harmonieuse.
Je ne sais toujours pas si je veux transmettre un message, mais je suis sûre que je veux donner des émotions, toucher, faire vibrer les mots comme on fait glisser un archet sur les cordes d'un violon, éveiller des visions comme on jette des couleurs sur une toile, et continuer le voyage, se laisser voguer, au gré des lettres qui s'assemblent. Je me souhaite donc bon vent !