Pourquoi ai-je l'impression que ce roman est mon
premier vrai roman, alors que j'en ai écrit 3 ou 4 auparavant (je ne compte pas celui co-écrit avec Morgane Sifantus, parce que c'est une
autre aventure dont je parlerai ailleurs !) ? Je crois que c'est en réalité la première fois que je ne me sers de la réalité que comme prétexte, et que je
privilégie la fiction, tout en effectuant un vrai travail de recherche pour qu'aucune erreur ne puisse se glisser dans l'histoire. Par ailleurs, j'ai mené une
vraie réflexion sur la forme, essayant de mettre celle-ci au service des personnages et du déroulement du récit. Pour autant, je n'ai pas tout contrôlé : le personnage d'Adrien, qui devait être secondaire, a fini par prendre une place très importante, et j'ai pris un vrai plaisir à faire connaissance avec lui, à construire son passé, et surtout à
le laisser m'embarquer là où il voulait aller, ce que je n'avais absolument pas prévu au départ. Je me suis rendu compte plus que jamais que l'auteur n'est parfois qu'un
vecteur entre deux mondes, que l'écriture n'est pas qu'une question de travail et de persévérance, mais que ce qui en sort résulte d'un sorte de choc entre des univers, naissant au fil du stylo ou de la souris, et échappant parfois à son créateur...
Dédicace le 4 décembre à la librairie de la Presse à Souillac.
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